Visite vendredi 24 juin

Voici le compte rendu de cette visite :

Ruche 1 : même état que lors de la précédente visite : la ponte est clairsemée. Il va falloir se résoudre à sacrifier la reine (décision à prendre rapidement). On n’aura pas de miel sur celle-ci cette année.
Ruche 2 : la hausse n°2 n'est pas tout à fait pleine mais une 3ème hausse a été posée en prévision des beaux jours à venir. Elle a semblé un peu moins dynamique qu’avant probablement à cause du transfert de cadres.
Ruche 3 : hausse n°2 pleine ! Une 3ème hausse a été posée.
Ruche 4 : semblait active, on croise les doigts. On ne l’a pas examinée de l’intérieur mais on l’a nourrie. Sur le conseil de Jean on va attendre le temps d'un cycle complet de développement d'une reine (15j à 20j) avant de l'observer. On risquerait de détruire les cellules royales.

de gauche à droite, ruche 1 - 2 - 3 - 4

"Dégoût" des apiculteurs après l'autorisation du Cruiser sur le colza

PARIS, 16 juin 2011 (AFP) - L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) a exprimé jeudi son "dégoût" après la décision du ministère de l'Agriculture d'étendre l'autorisation du pesticide Cruiser au colza, affirmant qu'il s'agit d'un "nouveau coup porté à nos abeilles". Le ministère de l'Agriculture a délivré mi-mai "une nouvelle autorisation de mise sur le marché à Syngenta pour un nouveau Cruiser pour le traitement des semences de colza", déclare l'Unaf dans un communiqué. "C'est un de nos apiculteurs qui nous a rapporté cette information qu'on a mis du temps à confirmer, parce qu'aucune information officielle n'avait filtré", a assuré à l'AFP le président de l'Unaf, Olivier Belval. Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Agriculture n'était pas en mesure de réagir immédiatement. "C'est un nouveau coup porté à nos abeilles. Nous constatons avec dégoût le désintérêt du ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines du colza", a déclaré M. Belval dans le communiqué. Le colza restait "une des rares cultures non traitées d'un attrait majeur pour nos colonies d'abeilles", relève l'Unaf. Le pesticide incriminé est le Cruiser OSR qui contient deux fongicides et le thiaméthoxam, un insecticide qui inquiète particulièrement les apiculteurs car, selon eux, il se retrouve dans la sève et jusque dans les fleurs des plantes, et reste dans la terre pendant trois ans, contaminant les cultures suivantes. Les autorisations de mise sur le marché du Cruiser, commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, données en 2008 et 2009 par le ministère de l'Agriculture, ont été annulées par le Conseil d'Etat, qui a ainsi répondu aux plaintes déposées par des organisations d'apiculteurs et écologistes. Le Cruiser, devenu illégal en 2010, a été remplacé par le Cruiser 350. "C'est pour nous exactement le même produit, ce n'est qu'une pirouette juridique", a déclaré à l'AFP M. Belval. Pour cette raison, l'Unaf a demandé auprès du Conseil d'Etat l'annulation des autorisations délivrées pour 2010 et 2011 pour le Cruiser 350, utilisé en enrobage de semence sur maïs.

Sauvetage de la ruche bourdonneuse

Vendredi 17 juin

Avec l'aide Jean nous avons tenté de sauver la ruche bourdonneuse. Il a amené une ruchette qui va nous servir à créer un essaim. Pour cela nous avons installé la ruchette à la place de la ruche 4. On a prélevé 2 cadres de miel de cette ruche et on a aussi pris 3 cadres de couvains frais des ruches 2 et 3. On doit la nourrir pour la booster un peu. On a mis la ruche 4 à l’écart et on a secoué la ruche pour forcer les abeilles à revenir dans la ruchette. Ensuite on laisse faire la nature…

A noter qu'on a vu a reine de la ruche n°4. Le cadre nourrisseur a été posé avec du sirop fait maison.

Pour la ruche 1 nous n’avons rien fait. La reine continue à pondre de manière anarchique. Jean a proposé de la tuer mais nous n’avons pas pris cette décision (à rediscuter ensemble).

Pour les ruches 2 et 3 elles produisent toujours très bien, si elles ne sont pas trop affaiblies par le prélèvement des cadres de couvain, on devrait reposer 1 hausse la semaine prochaine.

La ruchette avec le cadre nourrisseur (trop grand, nous n'avons pas de cadre nourrisseur pour ruchette).

Cadre de la ruche bourdonneuse

Le point clair sur la partie arrière de l'abdomen est la glande de Nasanov

La reine de la ruche bourdonneuse.

L'abeille, "sentinelle" de l'environnement en ville, héroïne des "APIdays"

PARIS, 10 juin 2011 (AFP) - Les apiculteurs de France invitent les citadins dans 50 villes en France à découvrir l'abeille, "sentinelle" de l'environnement les 17 et 18 juin prochains à l'occasion de la 2e édition des "APIdays".
"On pourrait d'emblée penser que la ville n'est pas forcément le meilleur endroit pour mettre une ruche", souligne Olivier Belval, président de l'Union nationale des apiculteurs de France (UNAF).
"Pourtant on n'a pas de problème de disparition massive d'abeilles sur les villes alors que sur l'ensemble de la France un tiers des abeilles disparaissent tous les ans", rappelle-t-il dans un entretien à l'AFP.
Depuis 2005, les apiculteurs de l'UNAF ont installé des ruches en ville pour sensibiliser les Français à la situation de cet insecte indispensable à la pollinisation de 80% des fruits et légumes.
Avec les partenaires de l'opération dans 50 villes, les apiculteurs invitent ainsi, pour la deuxième année consécutive à travers des actions et événements festifs et ludiques (ateliers de récolte, fabrication de bougies etc), à se familiariser avec l'abeille.
Avec ce message pour le jeune public, relayé par M. Belval: "notre abeille est en danger, protégeons-la."
"Il y a une déconnexion des réalités agricoles de la part de nos concitoyens citadins", constate le jeune président de l'UNAF.
Selon l'organisation, les pesticides, dont la France reste le principal consommateur dans l'agriculture au niveau européen, sont les premiers responsables de la disparition massive des abeilles depuis quelques années.
L'an dernier la production moyenne par ruche en ville a atteint 18 kilos contre seulement 15 kilos pour une ruche à la campagne, selon M. Belval.
La production française de miel est estimée à 20.000 tonnes en 2010, soit la moitié de la quantité consommée par les Français cette année-là.

Voir le site http://www.abeillesentinelle.net

Visite de contrôle

Petit compte rendu de la visite du 9 juin avec Jean.
1ère ruche : Début d'occupation de la hausse mais pas de miel. La ponte est clairsemée et peu importante. La reine a été vue.Un cadre de rive non construit a été décalé d'un cran vers le centre.
2ème ruche : Très belle ruche, la 1ere hausse est  pleine. Une deuxième hausse a été ajoutée en dessous de la première.
3ème ruche : Très belle ruche, la 1ere hausse est  pleine. Une deuxième hausse a été ajoutée au dessus de la première.
4ème ruche : ruche semble bourdonneuse ! Il y a des cellules royales et nous n'avons pas vu la reine.

Les conclusions de cette visite :
Jean conseille d'effectuer un remérage (= sacrifier la reine en espérant que la colonie élève une nouvelle reine) sur la première ruche. Cette décision étant délicate à prendre nous allons attendre un peu de voir comment évolue cette ruche.
La 4ème ruche est la plus problématique. Nous allons vérifier lors de la prochaine visite s'il se développe 2 larves dans les cellules royales (double ponte). Dans ce cas c'est la confirmation certaine d'une ruche bourdonneuse.

Les photos de cette visite :

Début de la visite. Jean nous fait un rappel de cours.

Décalage d'un cadre de rive vers le centre de la ruche

Nos abeilles sont très calmes lors des visites.

Du pollen de deux couleurs : jaune et blanc

Une hausse pleine de miel (2ème ruche)

Encore du miel ! (3ème ruche)

Visite de la 4ème ruche... alors bourdonneuse ou pas ?

Aiguillon d'abeille : qui s'est fait piquer ?

Cadre avec des cellules royales dans la 4ème ruche.

Un petit curieux...

Mais que fait ce volatile à roder autour des ruches !

Premier orage

Après les orages de ce weekend, nous avons effectué une visite rapide du toit : tout est en ordre et malgré le temps encore gris et humide de ce matin les ruches sont actives !

Mise en place de symboles sur les ruches.

Est-ce que la "faiblesse" de la 4ème ruche serait due à un phénomène de dérive ? (On parle de dérive quand une abeille se trompe de ruche.) Pour pallier à cela nous avons installé des symboles sur chaque ruche. En attendant de baptiser les ruches on pourra les différentier aussi ainsi. 

Xylocopa violacea

Photo prise par Véronique.

Il s'agit d'une des espèces d'abeilles nommées abeille charpentière.